HISTOIRE DU LAIT DE JUMENT ET DE CES  VERTUS


Le lait de jument est utilisé depuis l'antiquité pour ses effets thérapeutiques et ses propriétés cosmétiques probablement depuis la domestication de la plus noble conquête de l'homme : le cheval (Equus caballus)


En Chine de très anciens textes nous parlent de l’utilisation thérapeutique du « koumis », une boisson fermentée à base de lait de jument issue d’une tradition ouïgour, ayant fait la force mythique de puissants nomades, de Gengis Khan à Attila. 

Même les Grecs et les Égyptiens le consommaient pour se préserver des infections et prendre soin de leur peau, c’était le secret de beauté de la Reine Cléopâtre. Grâce au Lait de Jument, la peau restait plus éclatante, plus souple, moins ridée et moins sèche, au fils des ans.   
 Quant aux Russes, ils s’en servaient pour soigner la tuberculose. 

Mais c’est bien plus tard, avec le concours des recherches actuelles en micronutrition, que l’on commencera à comprendre pourquoi et comment le lait de jument peut être un complément à si large spectre. 

 Celui-ci est dans la composition chimique et la teneur en protéine assez similaire au lait maternel humain.

Pauvre en caséine, il est infiniment plus digeste que le lait de vache.

Ses apports nutritionnels sont:

  → vitamine A, favorisant la production immunoglobulines, renforçant le système immunitaire et la vue,
  → vitamine C, antioxydante et participant à lutter contre les infections bactériennes et virales,
  → vitamine D, indispensable à la minéralisation osseuse,
  → vitamine E, favorisant la réponse immunitaire et antioxydante,
  → vitamine B2, régulant de la croissance des globules rouges tout en soutenant le système immunitaire,
  → vitamine B5, indispensable à la formation d’anticorps qui aideront à minimiser les effets toxiques des antibiotiques tout en améliorant la cicatrisation,
  → vitamine B6, couramment utilisée pour traiter les troubles articulaires, cardiaques et nerveux, et jouant un rôle prépondérant dans l’assimilation du magnésium et des protéines,
  → vitamine B12, utile à la synthèse des protéines ainsi qu’à la formation des globules rouges,
  → calcium ionique, parfaitement assimilable contrairement au calcium de vache, dans un ratio idéalement équilibré avec le phosphore,
  → potassium, participant à la formation des muscles, à la motricité comme à l’équilibre de la température interne,
  → magnésium, la nourriture privilégiée du système nerveux,
  → lactoferrine, participant entre autre à l’assimilation du fer,
  → fer, agent anti-infectieux oxygénant les globules rouges,
  → zinc, profitant à la synthèse des protéines, aux systèmes nerveux et immunitaire, mais aussi au bon fonctionnement de la prostate,
  → cuivre, reminéralisant les os et contribuant à la santé du cartilage, mais intervenant aussi dans l’oxydation du glucose pour la protection du myocarde,
  → acides gras mono-insaturés, contribuant à la diminution du cholestérol LDL,



Le lait de jument facilite la régénération cellulaire et diminue les effets liés au vieillissement du fait que les protéines contenant beaucoup de cystéine présentes en grandes quantités agissent en relation avec les matières azotées non protéiques et le cuivre comme anti-oxydant. 
Il régule les fonctions intestinales pour les personnes présentant de la constipation ou des diarrhées chroniques. 


C'est pourquoi, le lait de jument est conseillé pour :
 

1. la fatigue et la dénutrition …                                      
  il est considéré  comme étant un super aliment 

  pour les convalescents et pour les personnes âgées.

2. des maladies de peau : eczéma, psoriasis, prurit sans cause… (sous forme de lait à boire, savons et de crèmes)

3. certains troubles de l’immunité : anémie, infections chroniques, aphtoses récidivantes …


 


Rappel : Seul un professionnel de la santé est apte à vous fournir un avis médical . Rien sur ce site ne devrait être interprété comme une tentative  d'offrir ou  de rendre un avis médical ou de se livrer à un quelconque exercice de la médecine.


Nos produits

au lait de jument Bio du Ventoux 

Ceux-ci sont fabriqués en France avec une matière rare qui est le lait cru BIO
de nos juments qui pâturent en total liberté sur nos prairies  du Pays du MONT VENTOUX classé réserve de biosphère par l'UNESCO .  L'exploitation produit la totalité des aliments en agriculture biologique. Nous nous assurons ainsi de la bonne qualité de nos fourrages et de nos céréales.


vertus du lait de jument
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Article d'un naturopathe : "Le lait de jument, un excellent alicament

L’allaitement maternel est clairement l’aliment idéal du nourrisson, et particulièrement celui des prématurés. D’ailleurs, lorsqu’un enfant nait très prématurément, le lait maternel est obligatoire jusqu’à 34 semaines. La maman est fortement sollicitée pour tirer son lait afin de le donner à son tout-petit, et dans l’impossibilité on a recours au lactarium (banque de lait donné par les mamans allaitantes).

 




Lorsque l’allaitement cesse, plusieurs options s’offrent à vous; une quantité de laits maternisés parmi lesquels on se perd souvent! Mille et une questions surgissent, la principale étant : quel lait pour mon bébé ?

Le pédiatre pourra vous être d’un grand secours, en fonction de l’âge, du poids, des intolérances ou allergies de votre enfant…

 Un lait animal se distingue cependant de tous les autres : c’est le lait de jument !

La jument n’est pas un ruminant comme la vache, la chèvre, la brebis, dont on tire le plus souvent le lait adapté aux nourrissons; c’est un monogastrique comme nous, c’est-à-dire un mammifère possédant un seul estomac. De par cette différence, la composition de son lait est totalement différente de celle des  ruminants et se rapproche le plus du lait maternel.

      Ce lait a beaucoup de qualités :

  • Il a un fort intérêt nutritionnel, en étant exceptionnellement riche en acide gras poly-insaturés, c’est-à-dire en « bon » gras, indispensable au développement cérébral du bébé
  • Il présente un fort apport en calcium ainsi qu’en vitamine A et C 
  • Il est très digeste car il est pauvre en caséine contrairement au lait de vache qui en possède beaucoup (2à3h de digestion pour le lait de jument contre 6à8h pour le lait de vache)
  • Il contient beaucoup de pré et de probiotiques, consolidant ainsi la barrière intestinale et régénérant la flore.

Il a cependant un gros inconvénient : il est très cher. En effet, le monogastrique produit moins de lait  (1 à 5 litres par jour) que le ruminant (30 à 50 litres), d’où son prix élevé dû à sa rareté.

Le lait de jument ne sera donc pas utilisé au quotidien, sauf si vous avez les moyens de vous l’offrir, mais  plutôt dans certaines situations particulières :

  • Chez les bébés prématurés, de façon régulière mais non exclusive (un biberon de lait de jument par jour par exemple)
  • Chez les bébés présentant une intolérance au lait de vache en complément d’un lait infantile végétal (et non les briques de « laits végétaux » contenant 90% d’eau et totalement inadapté aux nourrissons)
  • Lors d’un épisode infectieux de l’enfant : rhumes, grippe, angine, maladies infantiles,…
  • Lors d’une période à risque infectieux : l’hiver, par temps humide, en cas d’épidémie
  • Pour restaurer la flore intestinale de l’enfant après une maladie intestinale ou une antibiothérapie ''



 Article de "Les 2 crocs" sur le lait de jument

du 15 mars 2016 


Histoire et symbolique

Historiquement, c’est un lait qui est principalement consommé dans les pays de l’Ex Union Soviétique. Vous savez, ces pays que vous êtes incapables d’épeler et de placer sur une carte comme le Kirghizistan. (Selon Wikipédia, le pays n’a même pas de devise nationale).

Sa consommation remonte à la préhistoire et a longtemps été vitale pour ses peuples qui ont très peu accès aux fruits et légumes et qui risquent dont de présenter de fortes carrences en vitamine D et C. .

Le lait y est conservé sous forme fermentée, comme le kéfir ou le kumiz.


Les Bouriates (une ethnie mongole qui vit en Sibérie) traient par exemple les juments uniquement en été et conservent le lait fermenté dans des poches de cuir jusqu’en hiver. 

La boisson fermentée porte le nom d’Aïrag en Mongolie. Une sacrée diversité de boissons fermentées donc, et l’explication est tout simplement chimique !

Rien à voir avec la drogue par contre, c’est juste que le lait de jument, de part sa composition ne peut pas cailler. On ne peut donc pas en faire du fromage ou du yahourt, technique utilisée en Europe pour conserver le lait sur de longues périodes. On ne peut pas non plus en isoler la matière grasse, donc n’espérez pas vous faire des pâtes à la crème de jument et encore moins de tartines de beurre.

Bon, mais alors aujourd’hui ça fait très petit « Petit Poney » et boisson New Age pour néo hippies. Mais à l’époque, le lait de jument c’est avant tout une boisson d’hommes bien virils qui adoraient  violer les femmes et piller les troupeaux.

Allez leur dire que c’est une boisson parfaite pour les intolérants au lactose.

En 1201, Gengis-Khan s’apprêtait à se taper les Taïtchi’out dans la vallée de l’Onon. Manque de pot, deux chefs Taïtchi’out (il semble que cela ne s’accorde pas) As Known As A’outchouba’atour et Hodoun-ortchang l’attendaient derrière la rivière. Grosse baston toute la journée et à la nuit tombante, on fait une pause et les deux armées installent leurs campements de chaque côté de la rivière pour la nuit. (De vrais gentlemen en somme).

C’est là que Gengis se rend compte qu’il a été légèrement blessé pendant la baston puisqu’une flêche a traversé son cou de part en part. L’un de ses quatre chiens féroces, le fidèle Djelmè, de la tribu des Ouryangqat (des chasseurs cueilleurs sibériens qui ont par ailleurs inventé les skis et les bâtons) essaye de le soigner selon la méthode traditionnelle mongole qui consistait à s’allonger contre Gengis et à lui sucer la blessure jusqu’à ce celà s’arrête de pisser le sang. Cela s’arrête enfin de saigner vers minuit.

Gengis déclare alors « j’ai soif« . Assez logique pour quelqu’un qui avait perdu la moitié de son sang. Sauf qu’il n’y avait strictement rien  à boire dans leur campement et que toutes les supérettes du coin étaient fermées (je vous rappelle qu’il était minuit et qu’on n’était pas à Manhattan mais dans vallée de l’Onon – vallée que Googlemaps ne sait pas localiser). Djelmè, en vrai baddass, traverse la rivière, rentre dans le campement des méchants (sous réserve que GenGen soit un gentil tout de même) et subtilise une jatte de lait fermenté de jument directement dans une des tentes. Il revient, délaye le lait dans de l'eau et en donne à Gengis. Après seulement trois gorgées, il s’exclame: « Voici que mes yeux recommencent à voir clair« . Il se réveille, se rend compte qu’il patauge dans une marre de son propre sang et que son pote lui a sucé le cou toute la nuit puis risqué sa vie pour aller lui chercher du Yop de poney. Gengis-khan fut ému d’un tel dévouement. Et on en resta là.

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